Chaque année, en juillet, le festival de Naadam a lieu à Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie. Durant le festival, la course de chevaux est l’événement qui attire le plus d’attention. Sur l’hippodrome décoré de drapeaux multicolores, les coureurs à la ceinture et au turban colorés débordent de dynamisme.

Pendant cinq ans consécutifs, Otbayar, éleveur venant de la province de Selenge, s’est rendu à Oulan-Bator durant le Naadam, après un jour et une nuit de trajet en bus. Excellent cavalier, cet homme robuste n’est pourtant pas là pour participer à la course de chevaux. En réalité, il y apporte de la viande séchée de bœuf et de mouton en guise de présent pour les ingénieurs de la société chinoise Lovol Heavy Industry, afin d’exprimer sa gratitude.

Otbayar et les ingénieurs de Lovol

En Mongolie, Otbayar est la première personne qui a acheté un tracteur Lovol et l’un des premiers bénéficiaires des produits de Lovol Heavy Industry. Grâce à ce tracteur, il a défriché beaucoup de terres incultes, et est ainsi devenu un fermier prospère et connu dans son pays. « Avec l’arrivée des amis chinois, dit-il avec joie, on n’a plus de problèmes. »

La Mongolie est un pays étendu sur de vastes steppes, où l’agriculture et l’élevage sont très importants. Cependant, la plupart des machines agricoles en Mongolie dataient d’il y a 30 ans, ce qui a eu un impact néfaste sur le développement de ces deux secteurs.

Inquiet, le gouvernement mongol a commencé à acheter de l’étranger des machines agricoles et les a fournies aux paysans et aux éleveurs qui en avaient le plus besoin. C’est à cette époque que Lovol Heavy Industry a débuté sa coopération avec le gouvernement mongol.

Les produits de Lovol Heavy Industry sont très variés : planteurs de blé ou de maïs, épandeurs d’engrais, faucheuses, presses à balles, faucheuses andaineuses, etc., qui sont très demandés en Mongolie.

Pendant la saison des semailles, Dolby, habitant d’Erdenet, était obligé de parcourir plus de 60 km en moto pour venir louer un tracteur. Pendant la haute saison, il lui fallait parfois attendre son tour pendant plusieurs jours, car il n’y avait pas assez de tracteurs pour satisfaire la demande. Sans équipements modernes, la production était peu efficace et il était difficile d’augmenter le rendement. Du coup, sa vie ne progressait pas depuis des années. Il espérait son propre tracteur.

Presses à balles Lovol

Avec la livraison des machines agricoles dans le cadre du projet de coopération sino-mongole, il a vu réaliser son rêve, comme beaucoup d’autres agriculteurs. Le jour de la livraison, tout le monde était ravi.

La faucheuse andaineuse résout un gros problème pour les éleveurs. A l’arrivée de l’automne, ceux-ci se faisaient du souci : il était sur le point de faire froid mais l’herbe dans les prairies n’avait pas encore été fauchée. Avec des outils traditionnels et des vieilles machines, il était impossible de faucher toute l’herbe avant le gel, elle allait donc se décomposer. Aujourd’hui, grâce aux faucheuses andaineuses Lovol, les éleveurs sont capables de faucher à temps l’herbe fourragère pour assurer les réserves hivernales de foin, et on compte beaucoup moins de morts d’animaux d’élevage dues à la famine.

Tracteur Lovol conduit par un agriculteur mongol

A l’heure actuelle, le taux de mécanisation agricole en Mongolie a atteint les 80 %, soit une hausse de 30 % par rapport à l’époque précédant la mise en œuvre du projet. Tout en jouant un rôle favorable dans l’enrichissement des agriculteurs et des éleveurs, les produits Lovol accélèrent la modernisation de l’agriculture et de l’élevage en Mongolie.

Au début, les agriculteurs et les éleveurs locaux ne connaissaient pas très bien les machines Lovol et rencontraient souvent des problèmes lors de leur utilisation. Afin d’effectuer un dépannage en temps voulu, le personnel du service après-vente de Lovol se rendait sur place dans les 24 heures après avoir reçu l’appel du client.

Bien que les ingénieurs de Lovol aient fourni un service après-vente dans de nombreuses régions du monde, les conditions locales difficiles leur ont posé de nombreux défis.

Parfois, le lieu d’intervention était très loin de leur lieu de résidence. Hua Dapeng est technicien chez Lovol, expatrié en Mongolie. Un jour, lui et ses collègues ont reçu la mission de monter des tracteurs chez un client. La distance entre le site de montage et leur hôtel s’étendait à plus de 70 kilomètres, il fallait donc deux heures pour faire un aller-retour. S’ils avaient dû parcourir cette distance tous les jours, ça aurait été une perte de temps et aurait diminué l’efficacité de leur service. Que faire dans ce cas ? Après une visite sur place, Hua Dapeng a eu une idée. Il a loué deux conteneurs. L’un a été transformé en un dortoir qui, équipé de lits superposés, pouvait accueillir plusieurs personnes. L’autre a été transformé en une cuisine, dans laquelle on a installé une cuisinière à gaz. Ainsi, une résidence éphémère a été spécialement établie dans la vaste prairie. Dès lors, chaque fois qu’un nouveau projet commence, les ingénieurs de service s’installent dans une résidence temporaire et y vivent pendant plusieurs mois.

Tant qu’il existe un problème avec une machine agricole, peu importe la distance ou la difficulté, les ingénieurs de service se rendent sur place au plus vite. Voilà le service après-vente de proximité proposé par Lovol.

En octobre 2017 dans la province de Khentii, lorsque Enqinleg travaillait dans les champs, la faucheuse est tombée en panne. Il a essayé de la réparer lui-même, mais sans succès. C’était la saison des récoltes et il n’y avait pas de temps à perdre. Il faisait déjà nuit. Soucieux, Enqinleg a contacté le service après-vente. Après avoir pris connaissance de la situation, le personnel a établi un diagnostic préliminaire. Très vite, un technicien s’est rendu chez Enqinleg malgré le froid, et la machine a été dépannée le soir même.

Grâce au machinisme agricole moderne et au soutien technique d’ingénieurs chinois, Enqinleg s’est rapidement enrichi. Le soum (une division administrative de niveau supérieur à un village en Mongolie) où il se trouve est connu sous le nom de « Soum Lovol » ou « Soum enrichi ».

Steppe mongole

Lovol a établi un entrepôt de pièces détachées à Oulan-Bator, avec un stock permanent d’une valeur de 2 millions de yuans. Plusieurs ingénieurs de service et deux traducteurs locaux effectuent des visites dans diverses régions pour fournir des services techniques et apprendre à utiliser et à entretenir les machines agricoles.

La formation organisée par Lovol est fortement appréciée par ses clients. Les ingénieurs apprennent aux agriculteurs et aux éleveurs comment utiliser, dépanner et entretenir les machines agricoles. Il y a même un test à l’issue de chaque formation. Tout cela permet aux clients de mesurer les efforts de Lovol pour offrir un service sincère et de proximité.

Bazar, qui a participé à la formation, a déclaré du fond du cœur : « Il y a de multiples avantages à acheter des produits Lovol. La formation m’a appris non seulement les techniques d’opération mais aussi la maintenance des machines. Ces produits sont d’une qualité fiable et le service après-vente est satisfaisant. »