Ces jeux merveilleux se sont attirés les regards d’un grand nombre de badauds, ce qui a rempli de vitalité et de dynamisme cette ville ancienne et calme. Les bâtiments à la longue histoire situés autour de la place se plongeaient également dans les rires d’enfants et les acclamations du public.

Joueurs de la compétition.

La Coupe DHS est une compétition annuelle de cyclisme d’intérêt public destinée aux élèves des écoles secondaires et primaires. Elle fut lancée en 2010 et financée par la société chinoise Eurosport DHS (ci-après dénommée DHS). Elle a pour objectif de promouvoir une vie saine, de faire connaître le code routier et de prévenir les accidents de circulation.

Lors de la première édition, seules 9 des 41 provinces roumaines ont envoyé des représentants pour y participer. Le nombre de joueurs n’était pas important et la popularité de l’événement n’était pas grande. Aujourd’hui, plus de 20 000 joueurs d’une trentaine de provinces s’y sont inscrits.

Julius, un enseignant de la province de Cluj, a mené une équipe pour participer à la Coupe DHS chaque année depuis la première édition. Cette année, les joueurs qu’il dirige se sont qualifiés pour la finale. « J’ai toujours travaillé pour sensibiliser les élèves à la sécurité. La sécurité est essentielle dans le cyclisme. Les enfants ont besoin de davantage de concepts de sécurité, de compétences cyclistes et d’acquérir de bons réflexes. » En parlant de son travail et de son objectif de mener une équipe pour participer aux jeux, cet homme roumain aux cheveux argentés et à l’esprit vif a exprimé son admiration à l’organisation des compétitions durant plusieurs années consécutives.

J’ai commencé à prêter attention à des compétitions cyclistes similaires depuis longtemps. Après tout, la compétition peut rapidement améliorer les compétences et la capacité de réaction des enfants dans le cyclisme. La Coupe DHS est proche des gens ordinaires, et l’organisation est parfaite. Je suis profondément impressionné. » Julius a sincèrement loué la joie apportée aux enfants par cette entreprise chinoise.

Flaumont, maire adjoint de Pitesti, a regardé les jeux de ce jour et a pleinement affirmé le rôle et l’importance de la compétition cycliste pour les jeunes et les adolescents. Il a déclaré : « La municipalité soutient fortement la Coupe DHS. La compétition permet aux enfants de faire du sport, de se faire des amis et de rester à l’écart des écrans d’ordinateur et des jeux vidéo. Cela est favorable à la santé physique et mentale des enfants. Grâce à la compétition, le concept du cyclisme et la joie qu’il procure rayonnent partout dans le pays. Cela profite également à la protection de l’environnement. »

La popularité de la Coupe DHS a également fait de la marque phare « DHS » de Eurosport DHS une marque connue de tous. En 1998, des entrepreneurs du Ningxia en Chine ont profité de la mesure préférentielle pour les investisseurs élaborée par la ville de Petrosani, dans le comté de Hunedoara en Roumanie, concernant «l’exonération de droits de douane à l’importation des équipements, des matières premières et des pièces détachées », pour créer la société Eurosport DHS. En 1999, lorsque sa production a été officiellement lancée, elle a produit plus de 10 000 vélos en un an.

Avec des produits à un prix modéré, la société se concentre principalement sur les grands supermarchés, les magasins franchisés et les achats centralisés. La part de marché de DHS n’a cessé d’augmenter et la marque est devenue de plus en plus connue. Pour mieux partager la joie du cyclisme, la société Eurosport DHS a appelé les grandes villes à mettre en place des pistes cyclables afin de faciliter et d’assurer le déplacement vert des résidents. En outre, la société Eurosport DHS a promu avec énergie le projet de partage de vélos électriques dans la ville d’Alba Iulia pour à la fois réduire les embouteillages et lutter contre la pollution.

L’intégration du cyclisme, respectueux de l’environnement, a également rendu la Roumanie plus agréable à vivre et lui a permis un avenir meilleur.

L’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne a changé en profondeur l’environnement dans lequel se trouvait la société Eurosport DHS. Le marché élargi lui a ouvert des opportunités sans précédent et la concurrence accrue lui a apporté davantage de défis. L’augmentation de la production, l’amélioration de la qualité des produits et l’adaptation aux règles de l’UE sont devenues des problèmes que la société Eurosport DHS se devait de résoudre.

Pour réaliser des percées dans la capacité de production et le niveau de R&D existants, le moyen le plus pratique était de chercher des partenaires parmi les plus grands fabricants de vélos en Europe, et les premiers choix étaient la France ou l’Allemagne. Cependant, après plusieurs mois de consultation et de négociation, la recherche de partenaires ne s’est pas bien déroulée, principalement parce que ces fabricants ne faisaient pas confiance à la qualité des produits des entreprises chinoises et à leurs perspectives de développement.

A bout de ressources, le groupe allemand PROPHETE lui a finalement tendu le rameau d’olivier.

«Nous ne savions pas si nous coopérerions avec la société Eurosport DHS, mais elle a une grande influence en Roumanie. Les compétitions cyclistes d’intérêt public qu’elle a organisées sont également très connues et ont un grand potentiel de développement. Ce qui nous a touchés, ce sont sa ténacité et son acharnement, l’incitant àmener jusqu’au bout ses affaires, notamment sa passion pour la communication de la joie du cyclisme. » En se rappelant son premier contact avec la société Eurosport DHS, Loenne, fondateur du groupe PROPHETE, a eu une bonne impression de ce partenaire chinois.

àAvec le capital investi par le groupe PROPHETE et ses technologies plus avancées, la société Eurosport DHS a réalisé un développement plus rapide. En 2006, une nouvelle usine avec une capacité de production prévue d’un million de vélos par an a été construite Deva, dans le comté de Hunedoara, devenant ainsi la plus grande base de production de vélos en Europe.

Usine à Deva dans le comté de Hunedoara.

La production a été élargie et le marché stabilisé. L’étape suivante consistait à améliorer la qualité des produits. La culture cycliste et la conception des Pays-Bas et de l’Espagne ont toujours été les meilleures dans le royaume du vélo. En conséquence, la société Eurosport DHS a recommencé à chercher des partenaires. « Cette fois-ci, la coopération s’est déroulée sans à-coups. Après tout, la société Eurosport DHS avait désormais suffisamment d’influence. De nombreuses entreprises étaient prêtes à travailler avec elle pour concevoir de nouveaux vélos à la fois élégants, pratiques et durables », a déclaré Loenne, convaincu que la société Eurosport DHS accéderait àune nouvelle étape dans son histoire.

Tout d’abord, l’entreprise a embauché des jeunes qui se passionnaient pour le cyclisme et même des joueurs professionnels pour rejoindre l’équipe de R&D. Ensuite, elle a organisé des compétitions nationales de VTT professionnel, constitué une équipe et saisi fermement le marché des vélos de course et des vélos de sport. « La qualité des VTT produits par la société Eurosport DHS est aussi bonne que celle des autres grandes marques européennes », a dit un joueur appelé Giuliano, très satisfait de sa monture.

Par la suite, l’entreprise a innové progressivement dans les technologies clés comme celles de l’amortisseur et de la transmission ; ensuite, elle a continué sur sa lancée victorieuse pour créer la marque haut de gamme « Devron » sous la tutelle de la marque « DHS ». Les produits phares de cette nouvelle marque comprenaient des VTT, des vélos de route et des vélos électriques. Une autre marque, « Smart Baby » se concentre sur les poussettes et les trotteurs.

VTT professionnel.

«Ces partenaires chinois ont toujours de bonnes idées novatrices. Il semble qu’ils se font concurrence à eux-mêmes et réalisent sans cesse des percées. » Loenne était heureux d’avoir choisi de coopérer avec une telle entreprise chinoise au potentiel illimité, plutôt que de l’avoir traitée comme un adversaire. L’entreprise a créé une plateforme de commerce électronique. Grâce aux canaux en ligne et hors ligne, les ventes sont montées en flèche au cours de la première année, non seulement en Roumanie, mais également dans 26 pays de l’UE, jusqu’à Chypre.

La société Eurosport DHS a complètement gagné l’admiration de son partenaire allemand. Le groupe PROPHETE n’avait pas pu entrer directement sur le marché néerlandais, mais il a réalisé cet objectif facilement grâce à sa coopération avec la société Eurosport DHS. « Je suis rassuré de remettre toutes les commandes à la société Eurosport DHS. » Loenne, fier de sa décision, a ainsi loué sincèrement le travail acharné et la sagesse des Chinois.

En 2018, la société Eurosport DHS a payé plus de 10 millions d’euros d’impôts, devenant un contribuable majeur dans l’industrie légère du comté de Hunedoara. Plus de 90 % des vélos sont vendus à d’autres pays européens. Elle a vendu 300 000 vélos électriques, devenant ainsi le plus grand fabricant de vélos électriques en Europe.

David est le directeur technique de la société Eurosport DHS, responsable de la R&D technologique et du contrôle de la qualité des produits, ainsi que de la configuration des nouveaux produits. David travaille pour l’entreprise depuis près de 20 ans, ayant évolué progressivement d’ouvrier de la chaîne de production à membre de la direction.

Il y a de nombreuses années, David était mineur dans sa ville natale de Petrosani et ne savait rien de l’assemblage de vélos et de la production de pièces. Après avoir été admis par la société Eurosport DHS, David est entré pour la première fois dans une usine de vélos et a commencé à apprendre leur assemblage. A cette époque, il y avait un responsable de l’enseignement technologique originaire du Shandong en Chine. Il était expérimenté et colérique, connu sous le nom de « technicien Liu ». « Quand David est arrivé, il avait environ vingt-cinq ans. Il ne parlait pas beaucoup. Il agissait avec une sage lenteur. J’étais souvent impatient de pouvoir le critiquer ! » En se rappelant l’époque où il instruisait David, le « technicien Liu » a éprouvé à la fois du regret et de la joie. « Bien qu’il travaillât un peu lentement, il avait de la ténacité, il faisait toujours travailler son cerveau pour perfectionner les choses. Il a travaillé à la chaîne de production pendant trois ans, à tous les postes. Il a pris chaque travail au sérieux. »

Voyant que David travaillait ainsi d’arrache-pied et de manière pragmatique, la direction a commencé à se concentrer sur sa formation pour le promouvoir en tant que chef de la chaîne de production. Après avoir obtenu ce poste, David a toujours pris son travail au sérieux. De plus, il a un bon tempérament, il fait preuve de tolérance et a le sens des responsabilités, il pouvait donc aider la direction à coordonner diverses opérations.

Après plusieurs années de dur labeur, David a grandi et fait preuve d’une grande maturité au fur et à mesure du développement de la société Eurosport DHS. Il considère l’usine comme sa propre famille. Lors d’un inventaire des pièces de la chaîne de production, David a constaté qu’il y avait un manque important d’une sorte de tube de soutien sous la selle. Après de minutieuses vérifications, il s’est avéré qu’un ouvrier appelé Gabi le confondait avec une autre pièce lorsqu’il l’enregistrait. David a sévèrement blâmé Gabi devant tout le monde. On n’avait jamais vu David, qui avait toujours été gentil, parler si fort, et entrer dans une colère si grosse. Certaines personnes pensaient qu’il faisait d’une mouche un éléphant, et d’autres commençaient même à s’écarter de lui, mais ce dernier a malgré tout ajouté en baissant le ton : « La bienveillance envers l’usine est la bienveillance envers tout le monde. Si les pièces sont perdues ou confondues, l’usine va échouer. Si nous n’arrivons pas à produire les vélos, l’usine fermera et tout le monde va perdre son emploi. » Peu à peu, tout le monde a compris les bonnes intentions de David. Bien que le patron soit venu de la lointaine Chine et que les employés soient originaires de divers pays, l’usine est la famille de chacun. David a malencontreusement perdu son sang-froid, mais il a renforcé de façon inattendue la cohésion de son équipe.

David testant un nouveau vélo.

La société Eurosport DHS a donné à David des conseils et des formations à plusieurs reprises. En 2002, il a été envoyé en Chine pour étudier la technologie de R&D sur le vélo. Après sa coopération avec le groupe PROPHETE, la société a laissé David diriger une équipe technique pour interagir avec des concepteurs étrangers, afin que ce mineur originaire de Petrosani s’élève en tant que talent haut de gamme maîtrisant les technologies avancées en matière de production et de R&D de vélos.

«Je suis très heureux d’avoir quitté la mine et rejoint la société Eurosport DHS, et je suis reconnaissant pour la formation et l’aide apportées par la société. La raison pour laquelle j’ai travaillé pour cette société depuis 20 ans, de Petrosani à Deva, c’est parce qu’elle m’a offert de plus grandes perspectives de développement et davantage d’opportunités, mais également une vie meilleure. » En se rappelant son admission dans la société en 1999 et son développement personnel continu, David est très reconnaissant.

David n’est qu’un des représentants des nombreux employés locaux roumains qui ont obtenu de bonnes opportunités de développement, et des nombreuses personnes qui sont devenues gestionnaires, techniciens et experts en marketing grâce à la formation proposée par la société Eurosport DHS. Actuellement, cette société compte plus de 600 employés locaux et fournit indirectement à la Roumanie plus de 1 000 emplois. En outre, elle a coopéré avec l’Ecole technique de Transylvanie en Roumanie pour proposer aux étudiants de l’école des stages et des emplois dans son usine. Même si ces diplômés ne travailleront pas tous pour la société à l’avenir, ils peuvent acquérir des techniques et des compétences pratiques, ce qui jette les bases pour leur futur développement.

Avec son enthousiasme et sa persévérance, la société Eurosport DHS a non seulement remporté une victoire dans le développement des affaires, mais elle a également gagné la reconnaissance et le respect du peuple roumain. Flaumont, maire adjoint de Pitesti, a formulé l’espoir que davantage d’entreprises chinoises comme la société Eurosport DHS viennent investir dans sa ville, fabriquer des produits de haute qualité pour la Roumanie et pouvant être exportés en Europe, et créer davantage d’emplois. Il a également émis le souhait que la Roumanie puisse coopérer avec la Chine dans les infrastructures de transport telles que les ponts et les routes.